Magie Bleue : Le chantier se poursuit !

Sortie du champ dans lequel elle a passé plus de 15 ans, la goélette Magie Noire, continue d’être restaurée dans les ateliers du chantier naval de Grassi, sous l’impulsion de la fondation ICAPE Planète Bleue pour la réalisation de ses missions environnementales, humanitaires, éducatives, scientifiques et sociales avec son nouveau nom : Magie Bleue.

Voilier hors du commun, de par son histoire, son grément et sa conception, Magie Bleue a été sauvée par la Fondation ICAPE Planète Bleue, en 2020. Sorti d’un champs dans lequel le bateau attendait une solution pour reprendre la mer, et c’est la Fondation ICAPE Planète Bleue qui est venue à son secours, dans le but de construire un outils pour mener a bien diverses missions. Dans un premier temps, il s’agit de sauvegarder un bateau mythique, qui fait partie du patrimoine français, mais les intentions de la fondation sont bien plus larges. En effet, dans une démarche écologique, de nouveaux procédés sont développés et seront mise à l’épreuve dès sa remise à l’eau, notamment sur des techniques de propulsions à voile dont la dimension écologique va de paire avec l’idée de restaurer le navire, plutôt que d’en construire un nouveau.

Par la suite, Magie Bleue promet d’être un merveilleux support pour les actions sociales, environnementales, éducatives et humanitaires que mènent les équipes de la Fondation. Son objectif est de contribuer à la découverte, à la protection et au développement durable des océans tout en apportant un soutien essentiel aux communautés dans le besoin.

Des missions éducatives et protectrices des océans

L’une des principales missions de ce navire sera d’emmener des jeunes en mer afin de leur faire découvrir l’univers marin. Ces expéditions leur permettront de prendre conscience de la fragilité et de la diversité de ce milieu naturel. Les enseignements de la vie en collectivité seront également transmis, tout en insistant sur l’importance de protéger les océans. En parallèle, ce voilier aura un rôle social important. Il accueillera des personnes handicapées ou malades pour leur offrir un moment de ressourcement. De même, il aidera des personnes en difficulté à se réinsérer dans leur environnement après des périodes de difficulté.

 

Des missions scientifiques et environnementales

Ce bateau jouera un rôle majeur dans la réalisation de missions scientifiques. Des scientifiques pourront ainsi mener des observations et un suivi de la vie animale dans le monde marin. Le navire participera également à des projets environnementaux collectifs en mettant à disposition ses ressources pour la réalisation de missions de recherche. La protection de l’environnement sera également au cœur des préoccupations de ce voilier. Il se positionnera comme une plateforme d’essai pour toutes les technologies innovantes respectueuses de l’environnement. Des dispositifs tels que les mats tournants ou les voiles épaisses, la génération électrique, les matériaux écologiques ou les nouveaux modes de propulsion à la voile seront mis à l’épreuve. De plus, ce navire sera capable d’effectuer des opérations de fret éco-responsable à la voile, réduisant ainsi son empreinte carbone.

 

Des missions humanitaires au service des populations

Au-delà de ses missions éducatives et scientifiques, le voilier se mobilisera pour des opérations humanitaires. Il participera au transport d’aide humanitaire, de médicaments, et soutiendra des campagnes de vaccination dans des régions reculées et isolées.

 

 

Un chantier dynamique

Les journalistes de Voile Magazine sont allés à la rencontre des artisans du chantier Grassi, où se poursuivent les opérations de rénovation du bateau. Depuis leur visite au printemps dernier, les travaux avancent dans les meilleurs conditions et laissent entrevoir une mise à l’eau, courant 2024. 

Lorsque Magie Bleue sera opérationnel, il sera mis gracieusement à la disposition de tout projet social, environnemental, scientifique, éducatif et humanitaire. Les coûts de fonctionnement (skipper professionnel, carburant, nourriture, place de ports) resteront à la charge des associations/projets retenus.